Château de Beynac 24
C'est une construction médiévale, d'allure austère, perchée sur le haut d'une falaise calcaire dominant le bourg sur la rive droite de la Dordogne. Le château présente la forme d'un quadrilatère irrégulier prolongé au sud par un bastion en éperon. Le sévère donjon, garni de créneaux, date du xiiie siècle. Protégé du côté du plateau par une double enceinte, le château surplombe la Dordogne de 150 m.
Le château fort est bâti dès le xiie siècle par les barons de Beynac
pour verrouiller la vallée. L'à-pic étant suffisant pour décourager toute escalade côté vallée, les défenses s'accumulèrent côté plateau : double enceinte crénelée, double douve dont l'une approfondissait un ravelin naturel, double barbacane.
À la mort d'Adhémar de Beynac (1147-1189), croisé décédé sans postérité, Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre offre Beynac à Mercadier, son fidèle routier. Celui-ci est assassiné à Bordeaux en 1200 et la baronnie revient dans la famille d'origine. À partir de 1241, la châtellenie, dont fait partie le château de Commarque, est divisée entre deux frères, Gaillard et Mainard de Beynac. Les deux branches ne seront à nouveau unies qu'en 1379.
À l'époque de la guerre de Cent Ans, la forteresse de Beynac est l'une des places fortes françaises. La Dordogne sert alors de frontière entre France et Angleterre ; non loin de là, de l'autre côté de la Dordogne, lechâteau de Castelnaud, rival de Beynac, était aux mains des Anglais.
La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, vertigineux, aux rares percements, agrafé d'une bretèche et d'une échauguette, accosté d'une cage d'escalier en vis, mince comme un contrefort et terminé par une terrasse crénelée. D'un côté, un logis de la même époque lui est juxtaposé ; il a été retouché et agrandi aux xvie et xviie siècles. De l'autre côté, c'est un logis en partie xive siècle, auquel sont accolés une cour et un escalier de plan carré desservant des appartements du xviie siècle. Les appartements ont conservé des boiseries et un plafond peint du xviie siècle ; la salle de Réunion des États du Périgord est ainsi nommée parce que s'y réunissait la noblesse des quatre baronnies, celles de Beynac-Biron pour le sud et celles de Bourdeilles-Mareuil pour le nord ; elle garde une belle cheminée Renaissance sculptée de bucranes ; cette salle donne sur un petit oratoire entièrement décoré, au xve siècle, de fresques parmi lesquelles une Pietà, un saint Christophe, une cène dans laquelle saint Martial est le maître d'hôtel. On peut également y voir de somptueuses tapisseries représentant des scènes de chasse et d'autres scènes de la vie des seigneurs de l'époque, ainsi que la reproduction de l'étendard de la famille Beaumont-Beynac, propriétaire du château depuis le xviiie siècle jusqu'en 1961.
Le château a servi de cadre au tournage des films :
- Le Capitan, d’André Hunebelle, en 19604
- Gaston Phébus en 1978
- Elle voit des nains partout ! de Jean-Claude Sussfeld, en 1982
- La Fille de d'Artagnan5 de Bertrand Tavernier, en 1994
- Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 de Jean-Marie Poiré, tourné vers mars 1997 au château de Beynac
- A tout jamais (Ever After: A Cinderella Story, 1998)
- Jeanne d'Arc de Luc Besson, en 1999
- Le Chocolat de Lasse Hallström, en 2000
- Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk, en 2003
MON AVIS:pour apprecier la visite du chateau ,il faut stationner au bord de la riviere etgrimper a l'assaut de la colline ,en visitant le village qui est tres beau,quand on arrive au pied du chateau on est content de pouvoir le visiter,la guide que nous avons eu etait tres professionnel,et surtout tres gentille,visite a faire